Communiqué de la CEJ après « Je ne suis pas une salope, je suis journaliste »

Le CFJ, membre de la Conférence des écoles de journalisme, relaie ci-dessous le communiqué de la CEJ après la diffusion de « Je ne suis pas une salope, je suis journaliste ».

Communiqué

« La CEJ rappelle la nécessité de lutter contre les violences sexistes et sexuelles.

La Conférence des Écoles de Journalisme (CEJ) est engagée dans la lutte contre les violences sexistes et sexuelles. La diffusion du documentaire « Je ne suis pas une salope, je suis journaliste » rappelle le besoin de poursuivre cette politique de lutte et de prévention.

Plusieurs des victimes sont des anciennes élèves d’établissements membres de la CEJ. La Conférence tient donc à s’exprimer publiquement et à s’afficher solidaire de ses étudiant.e.s et diplômé.e.s.

La question de l’égalité et du respect est fondamentale pour la CEJ qui, en 2018, a structuré un travail engagé depuis plusieurs années, notamment avec la mise en place d’une mission et d’une vice-présidence en charge de l’égalité et de la lutte contre les discriminations. La Conférence des Ecoles de journalisme met en œuvre de nombreuses actions visant à accélérer la prise de conscience et à partager les bonnes pratiques avec l’encadrement des rédactions. Ceci est particulièrement important lors de l’accueil des étudiant.e.s, que cela soit en stage, au moment des concours ou des premiers contrats.

La CEJ, au nom des 14 écoles, tient à réaffirmer qu’elle rejette toutes les formes de discrimination. Elle porte une vigilance permanente à la sécurité des étudiant.e.s et des journalistes et aux conditions d’exercice de leur profession. Elle affirme que les jeunes diplômé.e.s doivent bénéficier des mêmes opportunités de carrière et du même environnement professionnel, quel que soit leur genre, leur orientation sexuelle ou leurs origines.

Dans cette lutte contre les faits qui ne relèvent pas de « comportements inappropriés » mais de l’intimidation, du harcèlement, ou de l’agression sexuelle, la CEJ demande, si tel n’était pas encore le cas, que les mesures internes nécessaires soient prises et que les signalements qui s’imposent soient faits aux autorités. Ainsi, nos jeunes diplômé.e.s sauront qu’ils et elles peuvent pratiquer le métier auquel ils et elles se préparent en toute confiance. »

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