Session podcast au CFJ !
Durant la semaine du 1er février, les étudiants de deuxième année issus des majeures newsroom et radio ont suivi une session dédiée à l’écriture audionumérique avec la journaliste Karine Le Loet. Objectif pour tous : développer en 5 jours un podcast de 7 à 10 minutes, de la définition du sujet au choix de format et de la prise de son au montage. Un défi ambitieux sur lequel reviennent nos apprenties Lise et Charlotte en quelques mots.
Apprentie de la majeure radio, Lise Roos-Weil a tourné et monté un podcast nommé « Le crack à Paris avec l’ULS ». Elle a accompagné durant deux jours l’Unité de lutte contre les stupéfiants, seule équipe uniquement dédiée à la lutte contre le crack dans les transports en commun parisien. Elle revient sur son reportage en immersion :
« Avec le confinement, la présence des vendeurs et toxicos est devenue encore plus visible dans le nord de Paris, les vendeurs se sont déplacés et sont de plus en plus nombreux. J’ai donc voulu me pencher sur le sujet en prenant le point de vue de cette équipe. Elle traque au quotidien vendeurs et toxicos : un travail de patience, qui porte ses fruits avec de nombreuses interpellations mais qui se heurte aussi à un « ennemi inépuisable ». J’ai suivi l’équipe sur deux journées, avec micro caché dans la manche. Le résultat est un tout sonore de 9 minutes en immersion avec l’équipe et à la rencontre de toxicos ».
Charlotte Causit, apprentie au sein de la majeure newsroom, a choisi elle de réaliser un portrait, celui de Gilbert Vivien, patron du Bleu Bleu, décédé il y a quelques mois dans des conditions mystérieuses.
« N’étant pas issue de la spécialisation radio, la session podcast m’a permis de retravailler le son, mais surtout la narration sur un format plutôt long (entre 7 et 10 minutes). Ce format m’a poussé à chercher un sujet pertinent, qui valait le coup d’être exploré en 7 minutes. J’ai réalisé le portrait de Gilbert Vivien, un homme décédé il y a quelques mois et dont la vie est entourée d’un grand mystère et j’ai fait le choix de le raconter à travers les voix de ceux qui l’ont connu. J’avais donc six personnages et j’ai beaucoup travaillé lors du montage pour faire en sorte qu’ils se répondent et que la narration avance. La session nous a permis de nous plonger dans les tréfonds du logiciel de montage Reaper et d’affiner progressivement notre récit pour le faire tenir en 7-10 minutes et enlever le superflu« .
Ecouter le podcast de Lise : ici
Ecouter le podcast de Charlotte : ici